Les organismes communautaires; un service essentiel (2020)
Les participant.e.s des groupes d'alphabétisation populaire du CEDA ont souffert d’isolement au printemps 2020, lors du confinement de la première vague de la COVID. Lorsqu'en septembre 2020 leur organisme communautaire à réouvert ses portes, nous avons repris les ateliers d'art action communautaire subventionnés par Engrenage Noir. Nous avions 4 mois pour réaliser un projet artistique revendicateur. Mais malgré les mesures sanitaires appliquées à la lettre dans l'organisme communautaire, la sensation de pouvoir perdre à nouveau l'accès à ce lieu de collectivité et de solidarité effrayait les participant.e.s. Il leur est donc apparu comme une évidence d'écrire au gouvernement pour leur demander que les organismes communautaires tels que le CEDA soient considérés à l’avenir comme un service essentiel et qu’ils puissent rester ouverts même en temps de pandémie.
Afin d'attirer l'attention et pour que leur revendication soit entendue et prise au sérieux, les participant.e.s ont décidé de réaliser une sculpture de deux portes ouvertes, représentant les portes d'un organisme communautaire. À ce concept s'ajoutait de représenter en photolangage les multiples services que l'on retrouve au CEDA, et de les coller sur la structure.
Ce projet a été réalisé par les participant.e.s, depuis la conceptualisation à la construction en passant par l'achat de matériel et les prises de vue des photos. J'ai eu le plaisir d'accompagner le groupe à toutes les étapes de ce projet, en allant une à deux fois par semaine au CEDA.
Pour les participant.e.s l’impact de cette réalisation était significatif: se donner l’opportunité de dire ce qu’ils avaient à dire à des personnes de prime abord « inaccessibles ».
Les participant.e.s ont établit une liste de noms de personnes à qui ils.elles voulaient écrire: ministres, députés et membres de conseils d'administration. Le tirage au sort des noms a rendu l’exercice encore plus collectif. Une symbiose et une entraide entre les participant.e.s s’est construite, comme si tout le monde écrivait à tout le monde. C’était très beau.
Il est une évidence de constater l’importance pour l’estime de soi de se faire entendre, de savoir que notre voix compte, et de s’offrir cette opportunité d’être un égal à l’autre en lui écrivant une lettre.
« Cher M.Legault....».
Afin d'attirer l'attention et pour que leur revendication soit entendue et prise au sérieux, les participant.e.s ont décidé de réaliser une sculpture de deux portes ouvertes, représentant les portes d'un organisme communautaire. À ce concept s'ajoutait de représenter en photolangage les multiples services que l'on retrouve au CEDA, et de les coller sur la structure.
Ce projet a été réalisé par les participant.e.s, depuis la conceptualisation à la construction en passant par l'achat de matériel et les prises de vue des photos. J'ai eu le plaisir d'accompagner le groupe à toutes les étapes de ce projet, en allant une à deux fois par semaine au CEDA.
Pour les participant.e.s l’impact de cette réalisation était significatif: se donner l’opportunité de dire ce qu’ils avaient à dire à des personnes de prime abord « inaccessibles ».
Les participant.e.s ont établit une liste de noms de personnes à qui ils.elles voulaient écrire: ministres, députés et membres de conseils d'administration. Le tirage au sort des noms a rendu l’exercice encore plus collectif. Une symbiose et une entraide entre les participant.e.s s’est construite, comme si tout le monde écrivait à tout le monde. C’était très beau.
Il est une évidence de constater l’importance pour l’estime de soi de se faire entendre, de savoir que notre voix compte, et de s’offrir cette opportunité d’être un égal à l’autre en lui écrivant une lettre.
« Cher M.Legault....».
