Photograffiti Manchester (2011)
Qui n’a pas rêvé de pénétrer les pensées fugitives du passant qu’on croise au hasard des rues, de briser l’indifférence coutumière et contraignante?
L’alibi photographique m’a offert le prétexte et le courage de franchir ce pas vers l’autre.
La méthode Photograffiti :
Marcher dans la rue et poser mon dévolu sur quelqu’un. L’aborder et lui demander « quel message souhaiteriez-vous transmettre au monde ? », avec pour marché de prendre deux portraits intégraux de lui arborant son message écrit sur une pancarte, l’un en polaroïd offert en échange de l’autre, photo en négatif noir et blanc que j’afficherai par la suite sur le lieu de la rencontre.
Encaisser des refus.
Essuyer des regards désapprobateurs.
Et enfin trouver la complicité du passant cordial et aventureux.
Le mettre en confiance, partager ses confidences, pénétrer son intimité, l’aider à formaliser son message.
Le photographier, lui offrir le polaroïd, lui demander son nom, le remercier.
… et recommencer…
Parfois, j’ai dû le traquer dans des centres, des résidences spécialisées. Aller vers celui qui par peur, par habitude de l’exclusion ou pire de l’indifférence, accorde difficilement sa confiance.
Donner la parole à ceux qui, présomptueusement, l’on considère marginaux.
Les Photograffitis (association de photographies et de graffitis) réalisées à Manchester ont été exposées sur les lieux publics où ces rencontres humaines se sont déroulées.
Ce projet retrace le passage des gens, leurs différences, leurs rêves, leurs désillusions… LA VIE.
L’alibi photographique m’a offert le prétexte et le courage de franchir ce pas vers l’autre.
La méthode Photograffiti :
Marcher dans la rue et poser mon dévolu sur quelqu’un. L’aborder et lui demander « quel message souhaiteriez-vous transmettre au monde ? », avec pour marché de prendre deux portraits intégraux de lui arborant son message écrit sur une pancarte, l’un en polaroïd offert en échange de l’autre, photo en négatif noir et blanc que j’afficherai par la suite sur le lieu de la rencontre.
Encaisser des refus.
Essuyer des regards désapprobateurs.
Et enfin trouver la complicité du passant cordial et aventureux.
Le mettre en confiance, partager ses confidences, pénétrer son intimité, l’aider à formaliser son message.
Le photographier, lui offrir le polaroïd, lui demander son nom, le remercier.
… et recommencer…
Parfois, j’ai dû le traquer dans des centres, des résidences spécialisées. Aller vers celui qui par peur, par habitude de l’exclusion ou pire de l’indifférence, accorde difficilement sa confiance.
Donner la parole à ceux qui, présomptueusement, l’on considère marginaux.
Les Photograffitis (association de photographies et de graffitis) réalisées à Manchester ont été exposées sur les lieux publics où ces rencontres humaines se sont déroulées.
Ce projet retrace le passage des gens, leurs différences, leurs rêves, leurs désillusions… LA VIE.